Dans la factualité qui orne la transition face à laquelle nous, Marocains, cherchons désespérément à nous positionner aujourd’hui, quel rôle est dévolu au citoyen en tant qu’acteur de changement ?

Cette interrogation est explicite de la difficulté, matérielle et méthodologique, qui harcèle toute tentative d’identification des différents enjeux qui heurtent notre appréhension du politique national, tel qu’il ressort de quarante années de réflexion sur le vécu et le devenir de la Communauté marocaine.

L'historiographie de ce temps interroge l'équation de l'aspiration à la démocratie, à l’équité et à l’égalité des chances devant l’emploi, la santé, l’habitat, la participation active au progrès et au bien être de la nation et d’autres ambitions somme toute légitimes.

Face à cette prétention nombreuse, s’entrechoquent des débats qui, pour les uns, il est aujourd’hui impératif d’engendrer une nouvelle culture, dans le politique, dans la liberté, dans la responsabilité et, partant, dans la dignité.